BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGES GÉNÉRAUX :

Émile Benveniste, Le vocabulaire des institutions indo-européennes, 2 volumes, Editions de Minuit, Paris, 1969.

[ouvrage excellent mais le celtique n’y apparaît que très rarement].

Études indo-européennes, fascicule 1 des tomes d’OGAM 35-36 (1983-1984).

[articles de D. Dubuisson, B. Sergent, F. Barbieri, G. Dumézil, Chr. Guyonvarc’h, F. Le Roux, D. Briquel, Joël H. Grisward].

 

Myles Dillon – Nora K. Chadwick – Christian-J. Guyonvarc’h & Françoise Le Roux, Les royaumes celtiques, éd. Fayard, Paris, 1974 (rééditions 1978 et 1980), 452 pages, 105 illustrations,

[traduction revue et augmentée de l’ouvrage de Myles Dillon et Nora K. Chadwick, The Celtic Realms, Londres, 1967. Une réédition a paru aux Nouvelles Éditions Marabout à Verviers en 1979. Elle est amputée des deux chapitres sur les langues celtiques, le début de la littérature et sur la Gaule. Il manque aussi les notes et toute l’illustration.

 

Jean Haudry, L’indo-européen, Que Sais-Je ?, PUF, Paris, 1979.

 

Jean Haudry, Les Indo-Européens, Que Sais-Je ?, PUF, Paris, 1981. [les deux ouvrages forment un ensemble qu’il est indispensable de consulter pour replacer les Celtes dans le cadre indo-européen].

 

Henri Hubert, Les Celtes depuis l’époque de La Téne et la civilisation celtique, 2 volumes, Paris, 1932 (réédition Albin Michel, 1974 et 1989).

[ouvrage dont la conception et la documentation ont considérablement vieilli mais dont la lecture reste indispensable.].

 

Françoise Le Roux & Christian-J. Guyonvarc’h, La civilta celtica, éd. Il Cavallo Alato, Padoue, 1987, avec un appendice de Philippe Baillet.

[traduction italienne de la sixième édition du présent ouvrage].

 

Gwenc’hlan Le Scouézec, Le guide de la Bretagne, éd. Beltan, Brasparts, 1989.

[très riche et très belle illustration, souvent inédite].

REVUES :

Revue Celtique, tomes 1-51 (Paris, 1870-1934).

 

Études Celtiques, tomes 1-24 (Paris, 1936 –).

OGAM-Tradition Celtique, tomes 1-36 (Rennes 1948 –), et CELTICUM (supplément à OGAM) volumes 1-18, 20, 22, 24, 25, 26, 27 (Rennes, I960 –).

 

 Zeitschrift für Celtische Philologie, tomes 1-41 (Halle, 1899 –).

 

 Eriu, tomes 1-37 (Dublin, 1904 –).

HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIE :

Au temps des Celtes. Ve-Ier siècles avant J.C, catalogue de l’exposition de l’Abbaye de Daoulas, 13 juin-14 septembre 1986, éd. Association Abbaye de Daoulas, Daoulas, 1986.

 

L’art celtique en Gaule, collections des musées de province, Paris, 1983-1984, ministère de la Culture, Direction des Musées de France, Paris, 1983.

 

Jean-Louis Brunaux & André Rapin, Gournay II, boucliers et lances, dépôts et trophées, Revue archéologique de Picardie, Éditions Errance, Paris 1988.*

 

Jean-Louis Brunaux & Bernard Lambot, Guerre et armement chez les Gaulois (450-52 avant J. -C.), Éditions Errance, Paris, 1987.

 

Simone Deyts, Les bois sculptés des sources de la Seine, Supplément à Gallia, n° 2, Paris, 1983.

 

Paul-Marie Duval, Les Celtes, collection l’Univers des Formes, éd. Gallimard, Paris, 1977.

 

Paul-Marie Duval & Venceslas Kruta (éditeurs), Les mouvements celtiques du Ve au Ier siècle avant notre ère, éd. du CNRS, Paris, 1979 (recueil d’articles divers en anglais, allemand, français et italien).

 

Paul-Marie Duval & Venceslas Kruta, L’art celtique de la période d’expansion, IVe et IIIe siècles avant notre ère, éd. Droz, Genève-Paris, 1982.

 

Christine Éluère, F. Drithon, H. Duday et A. -R. Duval, L’or et l’argent de la tombe de Vix, in Bulletin de la Société préhistorique française, tome 86/ 1,1989, pp. 10-32.

 

Christine Éluère, L’or des Celtes, Bibliothèque des Arts, Paris, 1987.

 

Léon Fleuriot, Les origines de la Bretagne, éd. Payot, Paris, 1981.

 

Albert Grenier, Manuel d’archéologie gallo-romaine, 4 tomes en 7 volumes, Paris, 1931-1960.

 

Venceslas Kruta, L’art celtique en Bohème, Les parures métalliques du Ve au IIe siècle avant notre ère, éd. Champion, Paris, 1975.

 

Patrice Meniel, Chasse et élevage chez les Gaulois (450-52 avant J. -C), Éditions Errance, Paris, 1987.

 

Dr J. -G. Rozoy, Les Celtes en Champagne. Les Ardennes au second Age du Fer : le Mont Troté, les Routiers, 2 volumes (description + planches) avec de très nombreuses illustrations (format in-4°), mémoires de la Société Archéologique Champenoise 4, 1987, chez l’auteur, 26, rue du Petit-Bois, 08000 Charleville-Mézières.

 

Ville de Luxembourg (Union latine), Les dieux de la Gaule romaine (catalogue de l’exposition à la Galerie d’art municipale de Luxembourg du 14 avril au 5 juin 1989), Luxembourg, 1989.

 

Trésors d’Irlande, Paris, galeries nationales du Grand Palais, 23 octobre 1982 – 17 janvier 1983, ministère des Relations extérieures, Association française d’action artistique, Paris 1982.

 

Trésors des princes celtes, catalogue de l’exposition aux galeries nationales du Grand Palais, 20 octobre 1987-15 février 1988, ministère de la Culture, Éditions de la Réunion des musées nationaux, Paris, 1987.

HISTOIRE DES RELIGIONS (celtique et indo-européenne) :

Aufstieg und Niedergang der römischen Welt, tome 2, volume 18/1 (Religion : Heidentum, die religiösen Verhältnisse in den Provinzen) (Hildegar Temporini & Wolfgang Haase éditeurs), éd. Walter de Gruyter, Berlin, 1986.

 

Georges Charachidzé, La mémoire indo-européenne du Caucase, éd. Hachette, Paris, 1986.

 

Dictionnaire des symboles, éd. Laffont, Paris, 1969,844 pages (réédition en 4 volumes, Seghers, Paris, 1975, puis chez Laffont dans la collection Bouquins) ; partie celtique rédigée par Françoise Le Roux et Christian-J. Guyonvarc’h.

 

Christian-J. Guyonvarc’h, Notices sur la religion celtique de la Gaule dans L’Encyclopedia Universalis (depuis 1976).

 

Daniel Dubuisson, La légende royale dans l’Inde ancienne, Râma et le Râmâyana, éd. Economica, Paris, 1986.

 

Georges Dumézil, L’idéologie tripartie des Indo-Européens, collection Latomus XXXI, Bruxelles, 1958.

 

Georges Dumézil, Mythe et épopée, 3 volumes, Paris, 1968-1973 (rééditions 1974 et 1981 avec des notes additionnelles).

 

Georges Dumézil, Fêtes romaines d’été et d’automne, suivi de Dix questions romaines, éd. Gallimard, Paris, 1975.

 

Georges Dumézil, Les dieux souverains des Indo-Européens, éd. Gallimard, Paris, 1977 (rééd. 1980).

 

Georges Dumézil, Idées romaines, éd. Gallimard, Paris, 1969.

 

Georges Dumézil, Apollon sonore. Vingt-cinq esquisses de mythologie, éd. Gallimard, Paris, 1982.

 

Georges Dumézil, Heur et malheur du guerrier, éd. Flammarion, Paris, 1985.

 

Georges Dumézil, L’oubli de l’homme et l’honneur des dieux. Vingt-cinq esquisses de mythologie, éd. Gallimard, Paris, 1985.

 

Georges Dumézil, La courtisane et les seigneurs colorés, esquisses de mythologie, éd. Gallimard, Paris, 1983.

 

Georges Dumézil, Loki, éd. Flammarion, Paris, 1986.

 

Georges Dumézil, Romans de Scythie et d’alentour, éd. Payot, Paris 1988.

 

Georges Dumézil, Mariages indo-européens, suivi de Quinze questions romaines, éd. Payot, Paris, 1988.

 

Françoise Le Roux, Introduction générale à l’étude de la tradition celtique, Celticum 13, Rennes, 1967.

 

Françoise Le Roux & Christian-J. Guyonvarc’h, Les druides, éd. Ouest-France, Rennes, 1986 (rééd. 1987, 1988, 1989).

 

Françoise Le Roux & Christian-J. Guyonvarc’h, La souveraineté guerrière de l’Irlande, Celticum 25, Rennes 1983.

 

Joél H. Grisward, Archéologie de l’épopée médiévale, éd. Payot, Paris, 1981.

 

Jean Haudry, La religion cosmique des Indo-Européens, éd. Arche, Milan, 1982.

 

Bernard Sergent, L’homosexualité dans la mythologie grecque, éd. Payot, Paris, 1984.

 

Jean Varenne, Cosmogonies védiques, éd. Arche, Paris-Milan, 1982.

 

Jan de Vries, Keltische Religion, éd. Kohlhammer, Stuttgart, 1961 ; traduit en français sous le titre La religion des Celtes, éd. Payot, Paris, 1963.

[on déplore les rééditions successives de cet ouvrage médiocre, au plan défec-tueux et à la documentation souvent inexacte ou de seconde main. L’auteur, qui n’a jamais su une langue celtique, confond d’une manière générale la religion celtique de haute époque et ses survivances d’époque romaine. Son livre est, dans l’ensemble, une compilation de quelques ouvrages antérieurs. Enfin la traduction française, de très mauvaise qualité, fourmille d’erreurs et d’inexactitudes qui trahissent le texte allemand original].

LANGUES ET LITTÉRATURES CELTIQUES :

D. Ellis Evans, Gaulish Personal Names, A Study of some continental Celtic Formations, éd. Oxford University Press, Oxford, 1967.

 

Georges Dottin, Manuel d’irlandais moyen, grammaire, textes et glossaire, avec une introduction, suivie d’une bibliographie par Pierre-Yves Lambert, tomes 1-2, Slatkine Reprints, Genève-Paris, 1987.

 

Georges Dottin, La langue gauloise, grammaire, texte et glossaire, Slatkine Reprints, Genève, 1980.

[ouvrage vieilli et très largement dépassé par la recherche actuelle mais qui n’a pas encore été remplacé],

 

Christian-J. Guyonvarc’h, Dictionnaire étymologique du breton, ancien, moyen et moderne, fascicules 1-6, Celticum 27, Rennes, 1973-1977.

 

Christian-J. Guyonvarc’h, Le Catholicon de Jehan Lagadeuc précédé d’une présentation et d’une introduction sur le breton au XVe siècle, Celticum 22, Rennes, 1977.

 

Christian-J. Guyonvarc’h, Aux origines du breton : le glossaire vannetais du Chevalier Arnold von Harff, voyageur allemand du XVe siècle, Celticum 26, Rennes, 1984.

 

Christian-J. Guyonvarc’h, Textes mythologiques irlandais I, Celticum 11/ 1 et 2, Rennes, 1980-1989.

 

Christian-J. Guyonvarc’h, Notes d’étymologie et de lexicographie gauloises et celtiques, environ deux cents notices parues dans Ogam entre 1958 et 1973, continuant le Vocabulaire vieux-celtique paru de 1952 à 1963.

 

Histoire littéraire et culturelle de la Bretagne, sous la direction de Jean Balcou et Yves Le Gallo, éd. Centre de recherche bretonne et celtique (Université de Bretagne occidentale à Brest) & Champion – Slatkine, Paris-Genève, 1987,3 volumes reliés.

 

Alfred Holder, Altceltischer Sprachschatz, Leipzig, 1896-1917 (rééd. Akademischer Verlagsanstalt, Graz, 1962), 3 volumes,

[ouvrage vieilli, indispensable parce qu’il n’a pas été remplacé, mais à manier avec précaution à cause des nombreuses erreurs qu’il contient].

 

Joseph Loth, Les Mabinogion, 2 volumes, 2e édition, éd. Fontemoing, Paris, 1913.

[seule traduction française valable de ce texte capital)

 

Jean Marx, Les littératures celtiques, Que Sais-Je ? PUF, Paris, 1967.

 

Pierre-Yves Lambert, Les littératures celtiques, Que Sais-Je ? PUF, Paris 1981.

[on lira avec un égal profit ces deux ouvrages auxquels les spécialisations particulières aux auteurs donnent, sous le même titre, des aspects très différents].

 

Jean Marx, La légende arthurienne et le Graal, PUF, Paris, 1952.

 

Holger Pedersen, Vergleichende Grammatik der keltischen Sprachen, 2 volumes, Göttingen, 1909 et 1913.

[ouvrage très vieilli mais non remplacé. Une édition abrégée a paru en 1937 en langue anglaise : Henry Lewis & Holger Pedersen, A Concise Comparative Celtic Grammar].

 

Rudolf Thurneysen, Die irische Helden-und Königsage bis zum siebzehnten Jahrhundert, Halle, 1921.

 

[ouvrage vieilli mais encore indispensable par sa documentation].

Patrimoine littéraire européen, tome 3, Racines celtiques et germaniques, éd. De Bœck Université, Bruxelles, 1992, 798 pages.



[1] Le présent ouvrage, qui ne s’adresse pas aux spécialistes, ne comporte aucune note infrapaginale ni aucune référence explicite, sauf exception justifiée. Nous renvoyons le lecteur à la bibliographie et à nos autres travaux auxquels le présent ouvrage sert en quelque sorte d’introduction naturelle et dont nous indiquons ci-après les principaux :

Les Druides, 5e édition, Ouest-France, Rennes 1987, 448 pages. Textes mythologiques irlandais 1/1-2, Celticum 11, Rennes, 1980-1988, 344 et 280 pages, in-quarto.

Prêtres et dieux des Celtes : le vocabulaire sacerdotal du celtique de l’antiquité et du haut-moyen-âge, Celticum 30, Rennes, 1988, 400 pages in-quarto.

 

[2]Est celtomane à nos yeux quiconque s’occupe des celtes et, surtout, des langues celtiques, sans les connaître et suivant des méthodes inadéquates. La celtomanie du XIXe siècle, qui perdure encore dans certains milieux « druidiques » est un lointain héritage de la Renaissance, quand l’érudition européenne étudiait les langues en dehors de toute base philologique et linguistique, uniquement en fonction de rapprochements analogiques fondés sur le latin, le grec, et l’hébreu qui étaient les langues savantes de l’époque. La philologie celtique moderne a bien entendu suivi le grand développement qui a eu pour point de départ la découverte du sanskrit à la fin du XVIIIe siècle. Mais beaucoup d’érudits locaux n’ont pas suivi, faute de comprendre que les temps avaient changé. La finalité celtomane est ainsi toujours restée de vouloir prouver la parenté des langues celtiques modernes, non distinguées de leurs états anciens et médiévaux, et du grec, du latin ou de l’hébreu, à seule fin de montrer que le breton ou, éventuellement le gallois, sont des langues « mères » de l’humanité. Ces théories surannées, si elles tendent à disparaître, pour cause de ridicule dans le cas des langues, demeurent encore vivaces dans le cas des druides et ont parfois des prolongements universitaires ou culturels dus à l’ignorance ou au refus systématique de certaines sources d’information.